Fondements et mission
Mission et fondements
Depuis novembre 1991, le Bureau des regroupements des artistes visuels de l’Ontario (BRAVO) est un organisme à but non lucratif au service des artistes de l’Ontario français et voit à leur développement ainsi qu’à la défense de leurs intérêts collectifs. Ses buts?
• Organiser des activités répondant à des besoins de représentation, de formation, de promotion et d’appui à la diffusion des arts visuels.
• Viser la dynamisation des arts visuels, des métiers d’art et médiatiques en Ontario et ailleurs.
• Encourager et mettre sur pied des réseaux de communications qui favorisent l’interaction entre les artistes de l’Ontario.
Mission (tirée du Statut et règlements)
Bureau des regroupements des artistes visuels de l’Ontario (BRAVO) est un organisme à but non lucratif au service des artistes de l’Ontario français et voit à leur développement ainsi qu’à la défense de leurs intérêts collectifs. Buts :
• Organise des activités répondant à des besoins de représentation, de formation, de promotion et d’appui à la diffusion des arts visuels.
• Vise la dynamisation des arts visuels, des métiers d’art et médiatiques en Ontario et ailleurs.
• Encourage et met sur pied des réseaux de communications qui favorisent l’interaction entre les artistes de l’Ontario.
Membres honoraires
Clément Bérini (1930 – 1996)
Clément Bérini fut l’une de ces voix retentissantes qui revendiquaient la place des arts visuels en Ontario à savoir son financement et sa visibilité, et ce, bien avant le projet des galeries éducatives (premier projet de promotion des artistes visuels francophones de l’Ontario), de PRO-ARTS (organisme de promotion et de diffusion créé dans le cadre des galeries éducatives) et donc, bien avant l’avènement de BRAVO. Car, avant 1970, il faut le dire, les arts visuels en Ontario français et dans le Nord ontarien n’avaient pas leur place.
Natif de Timmins, Clément Bérini est l’un des premiers à décider que l’art allait être l’objet de sa vie. En 1947, à l’âge de 17 ans, il décide d’aller suivre des cours privés de peinture à Montréal. Il y rencontre celui qui allait devenir son maître, Alphonse Lespérance, un artiste ayant fait ses études au Conservatoire de Rome en Italie où enseignaient les artistes-peintres chargés de la restauration des œuvres du Vatican. Au contact de Lespérance, Clément Bérini apprend le métier de restauration dans les églises du Québec de 1948 à 1960. Il revient ensuite dans sa ville natale où il entreprend plusieurs projets communautaires, donne des cours privés de peinture, offre des cours pour Northern College et devient le directeur artistique au poste de télévision CFCL alors à ses débuts. Il participe à la création et à l’essor du centre culturel La Ronde qui voit le jour au début des années 70. Il y crée des ateliers de peinture et de design, il y dirige le programme élargi des cours offerts à la communauté dans les métiers d’art. Entre-temps, il s’adonne aussi à des travaux d’architecture et de décoration d’intérieur, fait un peu d’enseignement à l’école secondaire Thériault et entreprend de nombreux projets communautaires avec les résidents de la ville.
Dépositaire de la tradition académique en peinture, il forme plusieurs artistes et fait figure de sage professeur à leur endroit. C’est au milieu des années 70 qu’il élabore son style de maturité après plusieurs années de recherche pour se libérer, comme il aimait le dire, du geste académique. Jusqu’à sa mort, il aura été le mentor et l’artiste bien en vue du nord. Il aura œuvré auprès des communautés francophones et anglophones avec le même élan et le même idéal et aura participé à la formation de Perspectives 8. Bien que récipiendaire du prix Trillium, il ne connaîtra pas de grands succès sur la scène artistique à l’extérieur de l’Ontario. Toutefois, il aura marqué la nouvelle génération qui, aujourd’hui, prend sa place et élargi l’espace artistique ontarien. (texte>Lise Goulet photo>Susan Gervais)
Maurice Gaudreault (1932 – 2000)
Maurice Gaudreault est né à Moonbeam, dans le nord de l’Ontario, le 28 septembre 1932. À 14 ans, comme bien des jeunes de sa génération, Maurice quitte l’école pour monter au chantier et exercer mille et un métiers. En 1959, il devient propriétaire d’une ferme laitière à Fauquier, dans le Nord de l’Ontario, puis fonctionnaire au ministère de l’Agriculture de l’Ontario. En 1976, Maurice Gaudreault construit un chalet en bois rond à l’est de Fauquier et décide se consacrer aux arts. Il touche d’abord à la céramique, puis découvre l’argile et sculpte sa première œuvre.
Au début des années 1980, Maurice Gaudreault devient artiste en résidence au Centre de Loisirs de Kapuskasing. Quelques années plus tard il participe à Perspective 8, un collectif d’artistes du Nord de l’Ontario qui rayonne sur l’ensemble de la province. Durant les années 1990, Gaudreault se consacre essentiellement à la réalisation de trois grandes collections. La première s’intitule «J’ai souvenir encore» (1993) et rend hommage aux pionniers du Nord ontarien. La deuxième, «Celui qu’on appelle Jésus» (1996), s’inspire de la vie publique du Christ. Avec «La faune» (1998), l’artiste rend hommage aux animaux et à la faune. Cet artiste a immortalisé l’histoire des pionniers du Nord de l’Ontario en utilisant le médium d’expression qu’il aimait et qu’il connaissait le mieux: la glaise. (Paul-François Sylvestre)
« Maurice me disait souvent qu’il écrivait l’histoire du Nord de l’Ontario à sa façon et qu’il souhaitait que les jeunes se souviennent du passé. Comme je le raconte dans le livre que j’ai écrit en 2002 et intitulé Maurice Gaudreault, un sculpteur d’histoires, Maurice fut, à mon avis, un pionnier dans l’art de raconter l’histoire de nos ancêtres. Il n’a pas eu recours à la parole ni à la littérature. Il a utilisé la matière qu’il affectionnait particulièrement : la terre! Maurice a eu recours à l’art pour exprimer son désir d’immortaliser l’histoire de nos pionniers. […] J’ai découvert en lui un homme chaleureux, empreint d’une grande générosité et d’une passion sans bornes pour le développement de l’art et de la culture nord-ontarienne. J’ai croisé Maurice Gaudreault à de nombreuses reprises dans des expositions à Toronto, à Sudbury, à Hearst, à Kapuskasing et dans des écoles à Fauquier, à Moonbeam et à Timmins. Son art et ses œuvres ont voyagé partout dans le monde; son influence auprès des jeunes et du public s’est manifestée de plusieurs façons. Il a donné aux autres l’envie de manipuler la terre ou les pinceaux afin de développer leurs talents. II a su rassembler des gens autour de lui pour monter une collection de sculptures sur le patrimoine Nord ontarien dans une caravane; cela est devenu une exposition itinérante. Qui d’autres en Ontario français a réussi à faire aménager une salle d’exposition dans un camion-remorque pour s’assurer que ses œuvres puissent voyager et soient vues du plus grand nombre? (Stéphane Laberge)
Lise Goulet
Franco-ontarienne convaincue, Lise est diplômée de l’Université d’Ottawa, où elle a obtenu en 1982 un baccalauréat en éducation ainsi qu’un baccalauréat spécialisé en arts visuels. Elle se destinait alors à l’enseignement des arts visuels au secondaire. Son parcours a été profondément influencé par son oncle, Clément Bérini, artiste-peintre reconnu du Nord ontarien (Timmins), qui a joué pour elle un rôle de mentor déterminant.
Très tôt dans sa carrière, Lise se distingue par la passion qu’elle communique à ses élèves pour les arts. Elle sait éveiller leur curiosité par la diversité des modes d’expression et des matériaux proposés, tout en mettant l’accent sur les étapes des processus de création et d’analyse critique qu’elle conçoit elle-même et qui se trouvent au cœur de la pratique artistique. Elle initie ses élèves à une multitude d’artistes, notamment issus de l’Ontario français, qu’elle invite également à réaliser des projets collectifs d’envergure, subventionnés par le Conseil des arts de l’Ontario (CAO).
Elle devient tour à tour présidente, puis directrice générale de l’Association francophone pour l’éducation artistique en Ontario (AFÉAO), organisme qui développe des ressources pédagogiques valorisant l’enseignement des arts et mettant en lumière les artistes franco-ontariens. La francophonie ontarienne, en particulier dans sa dimension artistique, est pour elle un véritable cheval de bataille.
Lise enseigne pendant quinze ans dans les écoles secondaires de langue française à Ottawa et Orléans, avant de se joindre au ministère de l’Éducation. Elle y devient gestionnaire du tout premier programme-cadre des arts rédigé entièrement en français pour l’Ontario (1998), puis responsable de l’élaboration des esquisses de cours qui accompagneront de nombreux programmes-cadres provinciaux (2000). À travers ses fonctions, elle milite pour l’égalité des chances entre les élèves francophones et anglophones, tout en mettant de l’avant l’importance des arts et l’excellence des attentes pédagogiques.
En 2003, le Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE) lui confie la création d’un programme spécialisé en arts. De 2004 à 2015, elle est agente d’éducation au ministère de l’Éducation à Toronto, responsable des politiques pédagogiques artistiques pour les niveaux élémentaire et secondaire de l’Ontario français.
Lise est aussi membre fondatrice du Bureau des regroupements des artistes visuels de l’Ontario (BRAVO, 1991), où elle s’est investie activement dans divers conseils d’administration (BRAVO-Est, BRAVO-Sud, BRAVO provincial), occupant successivement les postes de trésorière, vice-présidente et présidente. Son objectif : promouvoir la création visuelle de l’Ontario français à travers événements et publications. Elle organise notamment trois expositions collectives et itinérantes, accompagnées de catalogues (2012 à 2020) : Clément Bérini : Honorer, Inspirer, Rassembler, S’AFFRANCHIR – Art postal au XXIe siècle et À la croisée des chemins. Ces projets ont permis aux artistes de BRAVO d’affirmer leur identité artistique, de prendre position dans une controverse nationale et de faire dialoguer beaux-arts et métiers d’art. Lise a ainsi su non seulement éduquer les communautés à l’art contemporain, mais aussi valoriser la diversité esthétique des artistes de BRAVO.
Parallèlement à ses engagements en éducation et en diffusion artistique, Lise mène une pratique personnelle, d’abord en techniques d’impression, puis comme artiste céramiste.
À la suite du décès de son oncle et mentor Clément Bérini, elle fonde une organisation à sa mémoire : la Fondation Clément Bérini. Le site Web de la Fondation est accessible en français, anglais et italien : www.FondationclementberiniFoundation. Clément Bérini est membre honoraire de BRAVO.
Laurent L. Vaillancourt
Laurent L. Vaillancourt (de Hearst en Ontario) participe au mouvement d’éveil culturel de l’Ontario français du début des années soixante-dix et il est demeuré intimement lié à cette communauté où Hearst, dans le nord de l’Ontario, demeure toujours son port d’attache. Indubitablement, Laurent Vaillancourt est un phare en art contemporain dans le Nord de l’Ontario ! Sachant a priori que cette région possède de grands artistes en art contemporain, Laurent est parmi l’un de ceux qui, dans cette vaste région de l’Ontario, continuent d’ancrer la sculpture contemporaine par le biais d’expositions et de l’éducation. Non seulement, un grand artiste, mais aussi un ardent défenseur des arts visuels grâce à ses innombrables heures de bénévolat exercé dans diverses institutions artistiques. Aujourd’hui, grâce à lui, les communautés rurales se portent mieux.
Laurent L. Vaillancourt montre ses œuvres à de nombreuses reprises au Canada et dans le monde dont : Nuit Blanche de Montréal, Équilibre en Colombie; publication de Cent bornes (Édition Prise de Parole); etc.; il participe sans cesse dans la sphère des arts visuels en Ontario français, un « phare » selon l’historien de l’art Yves M. Larocque. Laurent parcourt des milliers et des milliers de kilomètres en Ontario pour y assurer le bon développement des arts visuels ; il est un artiste créateur dans les écoles en plus de siéger sur de nombreux jurys aux niveaux municipaux et provinciaux et nationaux et de nombreux conseils d’administration dont CARFAC Ontario. En 2013, il remporte Le Prix du Nouvel Ontario 2013.
« Laurent Vaillancourt est un artiste contemporain engagé depuis plus de 40 ans dans le développement des arts visuels ancré dans son Nord ontarien. Laurent a compris très tôt le principe aujourd’hui très répondu du « penser globalement, agir localement ». Depuis les années 70, il a participé à toutes les réalisations et les avancées importantes du milieu franco-ontarien et du milieu des arts visuels tout en maintenant une pratique artistique actuelle. La FCCF organisait récemment un Forum sous le thème Être artiste dans la francophonie canadienne : le choix de la pratique artistique hors des grands centres où Laurent modèle vivant a inspiré la jeune génération d’artistes présents ! » Lise Leblanc, directrice générale de AGAVF (L’Association des groupes en arts visuels francophones), Ottawa, Ontario, Canada.
“Laurent Vaillancourt is one of the few personalities who transcends local space. As a fellow artist living in the « northern » region of Ontario, I see Laurent as our champion who sets an example for the rest of us. He values our identity but keeps a refreshing perspective when he interacts on a regional, provincial, national and international level. His strong voice represents my locality and speaks to the views of the arts world we share. Laurent’s art practice is so well established within Francophone and non-Francophone communities that all Canadian Artist-Run Centres are familiar with his work”. Clayton Windatt, directeur de la Whitewater Gallery, à North Bay, Ontario, Canada.
Jules Villemaire
À travers 40 ans de photographie, Jules Villemaire a vraiment été, comme cela a été dit souvent, un observateur privilégié de la scène culturelle et de la vie communautaire de l’Ontario français. Aspiré par le tourbillon culturel qui entraîne sa génération, Jules se glisse dans les coulisses de la création artistique et devient aussi, pendant près de deux décennies, le principal témoin photographique, « l’œil de l’Ontario français ». Il fait corps avec son appareil photo pour révéler, dans la capture de brefs instants, l’émotion qui est à dire, le plaisir discret ou la douleur enfouie. Ses études l’amènent d’emblée à s’intéresser à une forme de reportage social, dans les traces de deux grands noms dont il cite volontiers l’inspiration, Diane Arbus et Cartier-Bresson.
L’une de ses premières expositions, sur Le travailleur forestier du Nord de l’Ontario, illustre bien cet intérêt. Il inspirera par la suite d’autres recherches du même type, avec Les oubliés / No names (1998), une série de portraits en studio de personnages sans-abri. Également, cette période l’amène à produire trois expositions de portraits de femmes, Passé/Futur en 1983, Un moment particulier en 1985 et ….De connivence (2002), une très belle exposition juxtaposant deux portraits de femmes. Une génération en scène, publiée aux Éditions Prise de Parole (1992), témoigne de cet engagement. Jules Villemaire s’affirme comme l’observateur privilégié, à la fois membre et spectateur, des manifestations artistiques – théâtrales et musicales notamment – qui marquent toute cette époque.
La venue du numérique transforme alors son rapport à l’image, sans changer toutefois ses thèmes de prédilection. Lui ouvrant la porte à toutes formes de montage, cette nouvelle technique le conduit à extrapoler dans des formes de plus en plus ambitieuses (photos géantes, fresques) les sujets de ses expositions antérieures. Ainsi naît l’exposition Corps à corps (2001) puis, dans sa foulée, plusieurs montages réalisés pour l’exposition Art-en-Bourget (2001-2005), enfin une installation-performance, J’interpelle (2009), réalisant une performance au sein d’un montage photographique. (Marc Haentjens)
Pierre-Raphaël Pelletier
Né à Hull, du côté québécois de la rivière des Outaouais, Pierre Raphaël Pelletier a passé la plus grande partie de sa vie du côté ontarien, où il a milité dans de nombreux organismes artistiques et culturels francophones. Menant une double carrière d’artiste visuel et d’écrivain, il a réalisé plus d’une trentaine d’expositions, solos ou en groupe, et publié une vingtaine de livres. (https://refc.ca/auteurs/)
Fred Forest
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fred_Forest
BRAVO 30 ans en 2021
En avril 2021, en plein pandémie, BRAVO a amorcé les célébrations de son 30e anniversaire. Elles se sont déroulées jusqu’au mois de novembre 2022.
Les expositions CONFLUENCES
BRAVO-Est
Du 16 septembre au 7 novembre 2021
Galerie d’art d’Ottawa
BRAVO-Sud
Du 7 octobre 2021 en janvier 2022
Art Gallery of Windsor | Galerie d’art de Windsor
BRAVO-Nord
Galerie 815 à Hearst
Du 5 novembre au 16 décembre 2021
Publication d’un livre > CONFLUENCES Six expositions de l’Ontario francophone
Sous la direction de Marion Bordier avec des textes de la commissaire, de Michel V. Cheff et de Pierre Raphaël Pelletier
Symposium international > ART : entre émotions et langues
Du 5 au 7 avril 2022
Université de l’Ontario français à Toronto.
Tous les détails > https://art-entre-emotions-et-langues.com/
Une grande rencontre des membres > Le « Grand Rassemblement » BRAVO précédé de la « Grande Consultation »
Le 19 novembre 2022
Hotel Novotel à Ottawa
Projection d’oeuvres numériques > Paysages sonores
BRAVO-Centre
De mai au mois d’août 2021
Musée de Sault Ste-Marie
http://www.saultmuseum.ca/store/c2/Discovery_Gallery.html
Le centre de documentation du Musée des arts visuels de l'Ontario français (MAVOF)
Le Centre de documentation du Musée des arts visuels de l’Ontario français réunit des publications importantes sur ce qui a été écrit sur les arts visuels en Ontario francophone. Le MAVOF vous y invite à vos fins de recherche.
Les Projets Vasari
Giorgio Vasari est sans doute le premier historien de l’art de l’époque moderne ; il a jeté les bases de la naissance et du développement de cette discipline. C’est pourquoi BRAVO a choisi ce vocable pour son outil de formation et de professionnalisation destiné à ses membres. Grâce à cette initiative, BRAVO a accueilli de grands conférenciers internationaux, spécialistes reconnus dans leurs domaines. Les thèmes abordés ont été les suivants :
• Projet Vasari I – Du critère (2002)
• Projet Vasari II – Le sens (2003)
• Projet Vasari III – L’art contemporain (2004)
• Projet Vasari IV – Vous, votre art et Internet (2005)
• Projet Vasari V – Qu’est-ce que l’art Web? (2006)
• Projet Vasari VI – Scénographie interactive, corps interfaces et systèmes dynamiques (2007)
• Projet Vasari VII – Interdisciplinarité ou pluridisciplinarité (2008)
• Projet Vasari VIII – Idées (2009)
• Projet Vasari IX – Le «E-Marketing» (2010)
• Projet Vasari X – Le «E-Marketing II» (2011)
• Projet Vasari XI – Le Droit d’auteur (2012)
• Projet Vasari XII – Fare (2013)
• Projet Vasari XIII – Le Beau (2014)
• Projet Vasari XVI – Faire carrière dans les arts I (2015)
• Projet Vasari XV – Faire carrière dans les arts II (2016)
• Projet Vasari XVI – Comment rédiger une demande de subvention gagnante (2017)
• Projet Vasari XVII – Stratégies communicationnelles en rédaction de subvention (2018)
• Projet Vasari XVIII – Comment vendre en ligne | Votre clientèle (2019)
• Projet Vasari XIX– Définir votre mission en art (2020)
• Projet Vasari XX – Art et neuroscience, le symposium ART : Entre émotions et langues (2021) > REMIS en 2022 à cause de la pandémie
• Projet Vasari XX – Art et neuroscience, le symposium ART : Entre émotions et langues (2022) avec Jean-Pierre Changeux, Jean Grondin, Gerald Cupchik, Oshin Vartanian, Hervé Platel, Jean-Marc Dewaele, Enrica Pîcardo et Vanina Leschziner
• Projet Vasari XXI – Qu’est-ce que l’art NFT (2022) avec la New York Foundation for the Arts
• Projet Vasari XXII – Le Marketing des œuvres NFT (2023)
• Projet Vasari XXIII – La « collectionnabilité » des œuvres NFT avec Benoît Couty et Luca Otchowski (2024)
• Projet Vasari XXIV – L’imagination avec le philosophe Xavier Pavie (2025)
De l'oeuvre à l'expo
De l’œuvre à l’expo : Une initiative marquante de BRAVO grâce au financement de la Fondation Trillium de l’Ontario
Au fil des années, De l’œuvre à l’expo s’est imposée comme une activité artistique emblématique offerte par BRAVO (Bureau des regroupements des artistes visuels de l’Ontario) aux écoles francophones et aux centres communautaires de la province. Ce projet visionnaire visait à initier les adolescents, leurs parents et leurs communautés au monde professionnel de l’art, marquant ainsi une étape cruciale dans le passage de l’art scolaire à la sphère communautaire.
BRAVO a su proposer un programme séduisant, alliant accessibilité et pertinence pédagogique, pouvant s’intégrer aisément au curriculum d’arts visuels. Fidèle à son titre, De l’œuvre à l’expo se déclinait en plusieurs étapes essentielles : d’abord, inviter les élèves à conceptualiser et créer une œuvre d’art; ensuite, organiser une exposition où les premiers lauréats étaient sélectionnés; puis, offrir aux participants l’occasion de s’impliquer activement dans l’organisation de l’événement en choisissant une tâche correspondant à leurs aptitudes et intérêts. Enfin, les lauréats de cette première phase accédaient à la grande exposition finale BRAVO à Toronto, où étaient désignés les gagnants provinciaux.
Conscient de l’importance d’un accompagnement pédagogique structuré, BRAVO mettait à la disposition des enseignants un document unique regroupant une évaluation formative, une feuille de route et une évaluation sommative avec grille d’évaluation. Tout était facilement accessible sur l’ancien site de BRAVO (www.bravoart.org > lien « Pour nos écoles »), simplifiant ainsi l’intégration du projet en milieu scolaire.
Cette initiative historique offrait aux enseignants un outil clé en main pour guider leurs élèves vers une immersion concrète dans les arts visuels et médiatiques. En s’appuyant sur l’expertise et l’engagement du seul regroupement des artistes visuels professionnels francophones de l’Ontario, De l’œuvre à l’expo s’est inscrite dans la mémoire collective comme un tremplin essentiel pour les jeunes talents en devenir. BRAVO a mené trois éditions du concours, avant qu’il ne soit repris par l’AFÉAO (l’Association francophone pour l’éducation des arts en Ontario) pour trois autres éditions.
2009 Thème libre
2010 Vert
2011 Vert ABCD
2012 Développement durable | Transformation
2013 Rouge fibre
2014 Grand